Otmenost je sinonim za apsolutnu divljinu; Lilit i neželjene istine;



Upravo je Lilit ona koja otkriva duboko neželjene istine, tamne uglove prirodnih ili društvenih fenomena. Ona piše alternativnu istoriju čitavog ljudskog roda.
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Može se uporediti sa keltskom Morganom, ženom-vranom, koja je magijsko-pesničkim jezikom otkrivala tajne vladajuće elite, unutar određene epohe... Prvobitno je bila vrlo cenjena, a tek kasnije prokažena, sa pojavom duha poltronstva. Ona je ta koja je ulivala hrabrost vitezovima okruglog stola da se suoče sa odsutnošću gospodara, sa prazninom u samome središtu...
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Lilit je povezana sa tamnom stranom meseca, jer razotkriva poleđinu istorijskih događaja i kulturoloških fenomena. :evil:

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SVOJSTVO otmenih je da postignu slobodu kroz lukavstvo uma, jer imaju svoj inherentni moral -- nenametnut od ikog/ičeg spolja -- koji ih distancira od smrtne materije i čini imunim spram stanja zemne uslovljenosti.

Otmenost je drevni pojam, sto potiče iz matrijarhata:

Otmenost je sinonim za apsolutnu divljinu, ili samosvesnu odsutnost bozanskog entiteta; a prvobitni paukoliko-zatvarajući svet - kosmos, kao kasniji logos /hologram/ oca, tu ne bese štit ili kočnica pred hrabro-opitnim haosom majki, nego instrument "lirskog" obrta njihovog onemelo-apsolutnog zverstva -- u klizeći-sveprotežan zakon-bez-prisile.

Taj zakon-bez-prisile je nema pesma sfera, koju ispevaju antičke suđaje.

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Heliada (Refleksije o otmenosti ~ Katarina Ristić Aglaja)

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La controverse de Moire

EXTRAITS

Nouvelle interprétation du trône d’Ananké:

L’impasse de l’histoire humaine aboutit à l’aliénation de l’empreinte archioriginaire, imprimée dans tous les êtres et concentrée dans l’œil de l’oiselle/la prunelle du Soleil – qui, par son éruption, produit sa propre éclipse: signe prémonitoire (donné par la Lune obscure) qui dénonce l’oubli humain de l’Étoile polaire, dont la mort s’est inscrite précisément sur le visage de la Lune. Cependant, cette aliénation amène, en atteignant son point culminant, l’ouverture de nouvelles voies (celles d’outre-tombe, de déplacement des lumières, de poésie authentique). Car, il n’y a que cette aliénation qui, en tant que fourvoiement, permet que, à la fin, une seule voie (parmi toutes les voies possibles, escalators de l’éternité) s’empare du droit de descendre jusqu’au fond de la spirale de tous les temps, pour y inciser le grain de substance humaine gisant dans la Couronne du Nord. D’où le flot de changements d’appellations désignant la substance de la Mère, ou plutôt, la traînée d’une larme verte coulant du fond de minuit.

En effet : [I]la couronne cornue, faucille-faux[/I] de la Mère [I]chasse[/I] les profondeurs
auto-observatices d’une prunelle vers une somptueuse fontaine du temps perdu – dans laquelle respiraient et régnaient les esprits d’élite, excommuniés aprioriques.


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Tout comme cette couronne, la Lune-gardienne de phare, rayonne, en présentant à la fois l’aspect supérieur et déchu de la Mère créatrice: elle reflète, quelquefois, la lumière de l’Étoile polaire qui veille généreusement sur la souffrance des excommuniés, si bien qu’elle fait fondre/transplante, dans les vallées vertes, les sommets glacials de sa propre accoutumance d’autrefois à l’excès de toutes les souffrances futures de la terre, qui ne peuvent absolument pas être justifiées par quoi que ce soit, expliquées, en leur donnant un sens, ni transfigurées. Mais elle émet aussi sa propre énergie obscure, reste d’un astre éteint qui, dans un passé lointain, s’était allumé par lui-même; les souvenirs de celle-ci, concentrés sur elle-même, éveillent l’effroi dans l’âme des mortels, à cause de son impossibilité de sauver tout ce qui, (en tant que donné limité), avait été intercepté par Son œil (en sa qualité d’observatrice farouche)*.
C’est l’échec de Son premier songe prophétique qui était impitoyable, car il excluait tous ceux qui s’étaient fortuitement trouvés, pendant un demi-instant, hors de Son courant principal/hors de son champ optique, délimité dans les temps archianciens; c’était un état de raisonnement de la déesse, état archaïque de la Mère, archifasciste, tyranniquement protecteur, celui du soleil noir qui aurait été enclin à rêver encore d’un monde d’au-delà de l’horizon et d’une nouvelle génération d’esprits, si la foudre d’un regard (dont l’auteur s’était trouvé, par pur bonheur, dans Son œil, à Elle) ne l’avait pas malheureusement arrêtée en pleine demi-phase....; c’était là la prescience de son esprit créateur qui n’avait pas encore connu le sens du sacrifice de soi ni entrouvert la porte de l’effroi pour jeter un coup d’œil dans l’espace nouvellement éclairé, grâce au cercle intime d’alliances-dans-la-mort.
Mais cette effroi substantielle de la Lune est à la fois un effort de reconsidérer la conscience humaine, condition de dépassement de tout état et de tout point de vue établis comme durables: c’est devant le mortel qui en est obsédé que s’ouvre une mine de souvenirs sans bornes et cela dans un ordre chronologique égaré ou peut-être simplement altéré, le papyrus qui le contenait s’étant envolé arbitrairement vers le point du jour de l’au-delà.
Et c’est là l’emblème du phosphore: sagesse de l’emmagasinement se consumant d’elle-même ou avancement, dans un climat en pleine confusion, vers la précision du critère personnel; maturation de l’œil de la prophétesse, embué d’ardeur, jusqu’à la clarté cristalline d’une miséricorde d’importance universelle; et, enfin: métamorphose d’une vieille à la sagesse muette, retirée au fond d’une caverne, en une jeune fille se présentant devant un public en chantant la révolution.
:brus:
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Dans mes livres je présente ma thèse sur l’origine du mal; celle selon laquelle celui-ci ne vient pas des bas fonds de notre monde terrestre, mais de l’instance suprême de l’Esprit – celui-ci n’ayant été interrompu dans son élan jusqu’au point d’empiétement sur l’infini qu’à cause de sa tension excessive. Ensuite, les rapiéçages de cette interruption ou les endroits d’arrêts indispensables s’incarnent en mal humain planétaire, – géopathogène; en même temps: en formules terrestres ingénieuses de survie à une mort locale dans l’univers. Mais, celles-ci ne s’activent toutes ensemble qu’en fin de l’histoire humaine – en infirmant la menace de tête de linotte pour cet esprit qui se détruit lui-même.

Le dilemme principal de l’humanité archiancienne (peut-être celui des habitants de l’Atlantide qui n’étaient pas encore déchus) se posait au sujet de la question de savoir si cette mappemonde du mal, reçue d’en haut, devait être publiée ou escamotée. Fallait-il empêcher l’éruption du mal inhérent à la nature humaine, en le tenant secret, en vue d’assurer le contrôle de la minorité sur la majorité? Ou bien, la mettre en évidence, en la publiant tout simplement pour en faire la gâchette à tirer en vue de déclencher une révolution sociale sur toute la planète: précisément celle qui irait de pair avec la transfiguration envisagée et spontanée de toute la matière mortelle.
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heliada (Catherine Ristitch Aglae) :rtfm:
 

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